Cette série sur Toronto se termine avec le plan A de la veille. Les locaux de District 28 : Workspaces sont situés dans le quartier des studios de cinéma près des terrains portuaires. De la tour CN, il faut une trentaine de minutes en tramway pour s’y rendre. Sasha Crystal, un cinéaste de formation, a fondé l’entreprise en 2014 avec le souci d’offrir des espaces de production où les télétravailleurs, artistes et travailleurs autonomes sont aussi bien traités que les clients d’un hôtel. Outre les bureaux privés et partagés, l’aménagement comprend plusieurs studios, une salle de montage et une salle de projection. Un sympathique bistro-bar complète l’ensemble.

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Ce jour-là, le tramway tardait à apparaître forçant la remise du plan A au lendemain. Le plan B consistait à nous rendre au tiers-lieux le plus près — Workhaus FiDi (Financial District) — pour prendre une téléconférence à temps. Workhaus Coworking a été fondée en 2015 par Emery Bishop et Ryan Speers, des passionnés des start-up apparemment. La société, qui exploite six adresses ou presque — trois emplacements se sont ajoutés entre mai et juillet de cette année — serait dirigée par quatre associés. Leur mission n’a rien en commun avec celle des workhouses anglais. Le quatuor souhaite plutôt créer une collection d’accélérateurs pour les entrepreneurs, les travailleurs autonomes, les gazelles et les petites entreprises.

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En 2011, Andrew Hay, un spécialiste de la gestion immobilière, fonde Workplace One, une solution flexible de partage d’espace pour les entrepreneurs, les sociétés et les gens d’affaires passionnés. Workplace One mise sur la collaboration style boutique. La bannière exploite quatre emplacements à Toronto et un à Kitchener. Une sixième adresse est en projet dans la Ville reine.

L’espace sur King West montre bien ce style boutique obtenu par l’utilisation de murs séparateurs en verre. En circulant dans les couloirs, on a l’impression de faire partie d’une réelle collaboration impliquant de petites cellules en ébullition. L’effet est accentué par les schémas inversés crayonnés à la volée sur les cloisons invisibles.

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La communauté Project Spaces a vu le jour en août 2011 sous l’impulsion de Neil Martin et Jeffrey Howard. En cinq ans, l’emplacement initial sur King West passera de 1 200 à 10 000 pieds carrés (110 à 930 mètres). Cet endroit singulier de style industriel plus que centenaire est habité par un personnage célèbre qui surveille la zone d’entrée. Il s’agit du disquaire new-yorkais, un des gardiens de l’artiste montréalais Vladimir Antaki. En 2014, Martin et Howard ouvriront un second espace de 7 600 pieds carrés (705 mètres) sur Camden Street. Leur mission : développer la communauté d’entrepreneurs, de travailleurs autonomes et de télétravailleurs la plus forte et la plus diversifiée de Toronto.

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