Bond Collective, c’est la nouvelle marque adoptée l’an passé par Coworkrs, un fournisseur d’espaces de travail partagés fondé en 2013 par Shlomo Silber et Elie Deitsch. Ce nouveau vocable incarnerait mieux la mission de l’entreprise qui propose une expérience haut de gamme en matière de design, de confort et de service. Bond opère maintenant six emplacements, dont la moitié sur l’île de Manhattan, deux à Brooklyn et un à Philadelphie. Un 7e espace appelé The Mezzanine est consacré à la tenue d’événements dans le quartier des finances. L’automne dernier, Bond annonçait son ambition d’ouvrir pas moins de 30 nouveaux sites d’ici 2020 dans différentes villes américaines suivant une première levée de fonds privés de 50 M$ US.
Bond Collective semble croire que la part croissante d’employés de grandes entreprises parmi les adeptes des espaces de cotravail continuera d’augmenter — une tendance qui méritera un billet à elle seule prochainement.
L’offre et les commodités distinctives
L’offre de Bond est plutôt flexible. Pour les travailleurs de passage, des laissez-passer d’une journée sont vendus en ligne : 40 $ US l’unité ou 25 $ US la journée à l’achat de 5 ou 10 laissez-passer quotidiens — attention, ils perdent leur valeur au bout d’un mois si vous ne les avez pas utilisés.
Pour les locataires plus réguliers, l’abonnement peut se faire sur une base mensuelle ou à plus long terme :
- pour un espace réservé (ou non) dans les zones communes à partir de 350 $ US;
- pour un bureau privé (d’une ou 70 personnes et +) décoré et personnalisé à volonté à compter de 900 $ US.
Le coût des abonnements peut aussi être adapté à un horaire restreint aux heures ouvrables ou aux soirs et fins de semaine.
Côté commodités, Bond ajoute la bière à l’offre habituelle qui comprend généralement l’eau aromatisée, le thé et le café.
L’expérience travailleur
Ce matin-là, j’avais tout juste le temps de sauter dans le métro pour me rendre chez Bond 55 à temps. Je n’ai donc eu que 3 minutes pour m’enregistrer à l’accueil et m’engouffrer dans une cabine téléphonique pour prendre mon appel de 10h. J’ai passé les 60 minutes suivantes à avoir hâte de repasser les deux petites portes battantes en plexiglas qui me séparaient du couloir : l’espace minuscule était entièrement rempli du mobilier constitué d’un fauteuil coincé entre le mur et une tablette décidément trop haute à mon goût — claustrophobes s’abstenir.
Bien que plus aérée, l’autre heure et demie de mon expérience a été tout aussi peu concluante en matière d’ergonomie. Le créneau de Bond a élevé mes attentes qui ont été un peu déçues. Il faut dire que la catégorie de mon laissez-passer me restreignait à la très jolie zone d’entrée. Je conclus donc que mon passage chez Bond 55 ne me permet pas de porter un jugement éclairé sur l’expérience travailleur qu’on peut en tirer. En attendant que je puisse faire un autre essai chez Bond, voyez ce que leurs locataires en disent.